L'INFORMEL ET LA PERSPECTIVE D'UN DEVELOPPEMENT AU CONGO

    La notion de développement est entendue ici dans un sens purement économique, car il est question de l'économie informelle; qui fait la vie des petits peuples au sein d'un ensemble où l'économie est basée sur la vente des ressources naturelles.

    Le Congo Brazzaville est cet état où la prospérité s'identifie à partir de la vente du bois et de la rente pétrolière. L'industrie de base étant inexistante à la sortie de la guerre de 1998, les populations actives ont imaginé des systèmes de productions archaïques pour faire face aux nombreuses difficultés de la vie courante. La croissance économique est d'environ 12% mais il y'a des épiphénomènes que la mesure statistique ne peut contenir du fait des aléas de la circulation des biens et services sur un type de marché. Nous parlons de l'économie informelle qui, au congo, occupe les citoyens. Chacun veut être opérateur, acteur, et principal promoteur dans des activités que seul l'acheteur ou le vendeur maîtrise l'empleur. Le commerce informel est acte qui échappe au contrôle des structures douanières et finacières, au point qu'il est inadmissible pour une économie d'en vanter les mérites.

        Il est à remarquer la floraison de cette pratique dans les grandes villes du congo, puisque l'état n'arrive pas à faire asseoir une règlementation en vigueur pour endiguer ce développement. Ici et là l'on voit pousser de manière anarchique des petits commerces ou affaires souvent tenus par des personnes qui n'ont aucune formation et donc qui se débrouillent. cette pratique qui occasionne la fraude fiscale et la non maîtrise des flux des "intrans et extrans" ; aucun aggrégat ne peut être dresser pour donner à ce pôle une forme. Quand peut-on parler de développement économique sinon de sa pesrpective?

      Dans le cas qui nous intéresse, il y a eu des cas dans des pays africains autres que le congo qui ont tenté de donner une impulsion aux praticiens de cette économie ; pour non pas régulariser mais entrainer les gens à une bonne gestion des recettes de cette économie de manière qu'elle contribue au développement de ce secteur et voir son décollage:(Burkina, Mali...). Apprendre à mettre de l'argent dans des  structures financières dans le but d'être utiliser plutard, est une pratique qui fait son chemin en afrique de l'ouest où l'informel est basique, au congo par contre la population a perdu la confiance vis à vis des institutions finacières depuis la fin de la guerre.

     Il est difficile pour les pouvoir publics d'organiser cette campagne étant donné que le secteur informel s'installe pour des besoins subsidiaires à la différence d'un pays comme le Maroc où ce secteur alimente les banques locales et contribue à la réalisation des programmes de développement; c'est le cas au Burkina et le Mali où certains programmes dans l'assainissement des villages en eau potable et refections  des écoles   ont vu le jour. Il est possible de penser à un développement si dans ce secteur économique la culture de la gestion des ressources en terme d'argent  s'implante. L'utilisation de celui -ci est une affaire des autorités dans un vaste programme de développement, une fois vulgarisé, aussi remettre en exergue une paratique consciente des déniers privés au point de donner une lisibilité et légitimité pour toute action.

      Loin d'être plus optimiste que ce qu'il y a sur le terrain, l'économie informelle est aujourd'hui un secteur non négligeable qui a son impact sur toute l'économie et il est juste d'en tenir compte dans l'idée qu'elle reste un indicateur probant de l'état d'un pays; et sa contirbution au développement hors les 12% de croissance actuelle devrait attirer certains investisseur locaux une fois cet argent inserrer dans le système reproductif des banques........(jul/03/010)