LE POUVOIR POLITIQUE EN AFRIQUE ET L'INDEPENDANCE, QUELLE VISION AUJOURD'HUI

 Le pouvoir politique dans divers pays Africains est assimilé à la gestion de la chose publique, de manière simpliste, cette définition adhère à la pensée selon laquelle le pouvoir c'est la gestion et le contrôle de l'appareil étatique et donc gouvernemental.

  L'indépendance, cette notion est entourée de plusieurs conotations à savoir: l'éndépendance économique, énergétique, politique et celle dont on ne parle pas : spirituelle. les pays d'Afriques viennent dans la majeur des cas célébrer ces indépendances acquisent pour les uns dans la douleur (cas de l'Algérie...) et pour les autres de manière pacifique (cas du Gabon...)

   Les pères de ces indépendances pour nombreux souhaitaient la rupture avec le colonisateur pour en fait jouir de la liberté d'exercer eux (pays) la gouvernance des états et conduire les pays vers la prospérité de sorte à participer  au concert des nations dites civilisées.

    Les années 60 ont été dans cette tourmente là. Il est de mon point de vue impératif de se demander la vision qu'ont les Africains aujourd'hui de cette indépendance et de la co-relation avec les anciennes colonies? Est -il légitime de penser à une vision futuriste pour le bien-être des peuples d'Afrique? lorsque l'on constate tous; les péripéties que vivent ces mêmes peuples, à l'instar de la gestion chaotique des états.

   L'Afrique ne sortira de cet engrenage me semble t-il qu'une fois que naîtra une classe d'intellectuels; qui auront pour soucis primordial le bien -être des peupleset une vision altruiste au sens que les deniers d'une nation devront être redistribuer qu'aux ayant droit donc le peuple souverain. Mais malheureusement ce que l'on constate de nos jours est tragique, il n'y a qu'à se reporter sur les scènes de guerres et de déplacement de populations à l'issue donc des conflits. l'indépendence politique est à mon sens qu'un leurre dans la mesure où certains pays restent jusqu'à ce jour liés aux monnaies étrangères (zone franc, zone dollars).

   Le manque de confiance aux éminences Africaines, qui est un comportement reflétant un complexe, relate jusqu'à quel point les Africains restent  tributaires de la décision des ancienes colonies pour prendre leur envol.

    L'idée de la rupture fait du chemin à condition de savoir que la rupture n'exclus pas les relations bilatérales avec les autres nations. Aussi le fait d'aller dans le sens d'un rassemblement autour des grands projets et idéaux est un moyen de renforcement de cete indépendance pour permettre à chaque état d'exceller dans les domaines où les compétences leurs sont reconues et par le jeu d'interdépendance au sein des regroupements économiques, et politiques que les projets de développment connaissent une éclosion.

    La pratique des politiques d'exclusion des peuples pour la gestion de la cité, au profit des valets des grands groupes de la finance mondiale, est une porte d'érosion sinon de fuite de capitaux pour ces états, dont la conséquence majeure est le renforcement de ceux -ci dans la liaison qui les rattache aux puissances étrangères.

   De ce fait le développement devient compromettant. Les dirigeants actuels n'ont point de visions, j'ose dire, pour ce continent qui pourtant n'est pas pauvre car les matières premières et stratégiques des économies du nord proviennent de l'Afrique. Depuis l'accession de l'Afrique aux indépendances quel est le pays aujourd'hui qui exploite et transforme ses richesses sur place? quel est le dirigeant qui a osé prendre la responsabilité de dire désormais il faut à l'Afrique une monnaie propre? donc locale pour le continent de manière à peser sur la scène économiqie mondiale. L'indépendance est synonyme de cela à  mon sens; toutes les théories économiques sur les crises et autres épiphénomènes ne sont qu'une poudre dans les yeux; si réellement rien ne se fait au plan interne et par les Africains eux-même.

  Le développment ne saurait venir d'ailleurs, les plaies du sous dévelopement ne trouveront de pansements que par la volonté d'eux-mêmes Africains, les occidentaux les asiatiques et les autres viennent pour leurs besoins énergétiques simplement. Il est temps que les Africains produisent et fixent les prix des biens dans les différents marchés de la planète.

    Les esprits grands, je pense, sont nés en Afrique (chercheurs et innovateurs) et que la gestion de la chose publique peut-être confier à ceux là désormais qui ont la capacité, le sens et la dimension spirituelle nécessaire pour conduire ce continent vers le firmament du développement socioéconomique. Que  les différents responsables Africains prennent conscience de ce fait pour arriver à se mesurer aux autres,,,la chine n'a pas fait de miracle pour qu'aujourd'hui qu'elle domine le monde, simplement ils (les chinois) ont eu une vision de leur futur et le moment est arrivé; ce qui est aussi possible en Afrique, mais avec des hommes qui ont du cran et une vision panoramique du chemin à emprunter pour le développement intégral de l'Afrique à partir des pôles économiques qui donnerons de l'impulsions afin d'entrainer tout le reste.

    Cet exposé n'est pas exhaustif l'important étant de passer ce point de vue, et j'ose espérer évoquer ici les quelques points qui font la faiblesse du continent.