ACCOINTANCES ENTRE LES POUVOIRS POLITIQUES AFRICAINS ET LE LOBBY DES MULTINATIONALES QUELLES EN SONT LES RETOMBÉES POUR L'ECONOMIE?

Autant l'on parle des relations entre les églises et le pouvoir en Afrique, de la même manière l'on ne peut se permettre d'ignorer l'opacité qui caractérise les rapports entre les pouvoirs Africains et les pourvoyeurs des technologies et de l'économie mondialisée. C'est pour dire quelles sont les impacts que génèrent ces lobby de la finance et de l'économie mais aussi de l'agroalimentaire dans le concert des nations en développement?

Cet atelier est succinct et devra s'échelonner sur trois parties dont la (1ère) consistera à mettre en lumière les quelques définitions usuelles, des notions essentielles, et en seconde partie évoquer les liens qui les caractérisent les uns des autres, et au final voir ce que ces liens suscitent.

A) LES POUVOIRS POLITIQUES EN AFRIQUE :

Nul n'est ignorant en ce 21ème siècle de savoir que différents pouvoir en Afrique se caractérisent par leur politique de la main tendue et malgré le fait qu'ils en leurs sein d'énormes potentialités énergétiques en sus d'une démographie jeune et capable de surmonter des difficultés inhérentes à leur socialisation et l'employabilité si seulement les politiques de développement suivaient. Mais souvent ces pays d'Afrique souffre d'un manque de patriotisme car les élites et intellectuels souvent prient dans les tourments de la corruption et de la prostitution d'où le problème de l'éthique et de la morale. Les structures étant dégradées, les économies en état végétatifs sinon sous perfusion, les pays d'Afrique sombre encore dans le tourbillon du "ZOMBISME" car les élites pratiquent un eugénisme qui empêche l’éclosion de cette Afrique. Le lobby des multinationale est un ensemble des prédateurs constitués autour de grands groupes financiers, agroalimentaires, et industriels qui œuvrent dans la pérennisation de l'intérêt du capital d'où le contrôle que ceux-ci exercent sur les mines et ressources de l'Afrique au moyen d'une dynamique de l'endettement des pays acceptant l'aide.

B) LIENS LES METTANT EN COMMUN

Les pays d'Afrique au sud du SAHARA dans la majorité sont ceux qui se cherchent encore souvent, soit d'un point de vue technologique soit dans ce que j'appellerai "le bébé" qui attend prendre du lait maternelle" et donc toujours en perpétuel dépendance économique puisque ne sachant ou soit ne pouvant gérer les ressources des pays pour un développement harmonieux amenant tout le peuple à la prospérité tant peu soit-elle. c'est cet aspect qui conditionne le fait de toujours pointer aux premières heures d'une gestion du pays. Les grands groupes financiers et industriels approchent les pouvoirs Africains dans l'optique subtil de venir en aide au travers de la signature des différents contacts de travail et d'exploitation des minerais, et tout le sol Africain.

Il se passe donc à cet instant un échange où les transactions procèdent de l'envie de chacun parti à vouloir gagner, mais comble est de constater que c'est en ce net moment aussi se passe la mafia d'un côté des sociétés dites philanthropiques et des gouverneurs de ces mêmes sociétés mais en poste en Afrique: la corruption, les projets pharaoniques, et la vente des illusions. Cette dette dont parle le fonds monétaire et la banque mondiale devient une chimère car à la base les termes de l'échange étant faussés puisque toujours en faveurs des acheteurs qui fixent les prix comment la requalifier si jamais elle ne baisse et qu'à la fin ces pays d'Afrique demeurent demandeurs? La problématique des monnaies non nationales est un lien tueur des économie du sud éminemment dans la zone Cfa,

Rien ne se fera tant que la maîtrise de celle-ci restera occidentale. Pendant que les économie occidentale, en transaction avec les pays du sud, progressent et font des croissances vertigineuses malgré quelques soubresaut à cause des fois des crises provoquées , les économies Africaines elles sombrent en ne pouvant pas voir plus loin que certains de le niveau de leur nombril. Les pays du sud regorge des ressources non utilisables à l'instant; il est impératif que celles-ci soient transformés en occident bien qu'achetées à des prix modiques, en retour les produits manufacturés revenant très coûteux concèdent ainsi aux Africains la dette puisque les pays dans l'incapacité notoire d'y faire face depuis plus d'un demi siècle d'indépendance.

Ces gouvernants Africains dans le collimateurs des sociétés puissantes qui contrôle le gaz le pétrole et les mines , et surtout l'uranium, décident à la fin de faire eux- mêmes les "Rois d'Afrique" à la solde des puissances industrielles qui déjà elles aussi sont en un solide groupe de pression laissant narquois et sans défenses ceux des Africains éclairés qui tenteraient de trouver des options de développements avec des pays différents comme la chine. Les accointances que j'évoque ici sont de tous ordres finalement, puisque cette domination évidente des occidentaux sur les matières premières du soul -sol et sol africain et jusqu'aux personnalités conduisent à ce que tous nous décrions:le cercle vicieux de la France-Afrique qui dans sa logique ne veut point voir émerger ces économies puisque soutenant le socle des industries du nord.

C) CONSÉQUENCES AU FINAL DE CES RAPPORTS

Cette situation d'éviction des cadres et élites Africains au contrôle des ressources du pays et la gestion des hommes, suscite aux Africains éclairés un sentiment de toujours vivre aux crochets des décideurs de leurs politiques économiques et financières, mais aussi il est à noter que la conscience y est que; si le continent ne se développe pas la cause est premièrement endogène car souvent les dictatures Africaines se nourrissant de l'appui des lobby; aux quels on donne le droit d'exploiter des minerais rétrocèdent le pourcentage qui est du à la classe dirigeante cependant les peuples dans une perpétuelle misère. La jeunesse qui constitue à plus 80% cette population sombre en fait dans le chômage au gré et vouloir des politiciens véreux et nombrilistes qui ne pensent qu'à leur propre survie. Aucune industrie consistante ne transforme aujourd'hui les produits du sous-sol Africain, j'ai cité: l'uranium, le coltan, jusqu'à quand la dépendance? que font les élites africaines si ce n'est que pavaner dans les grands salons du monde lors-quelles sont aux affaires.

Ces rapports profitent aux pays dominateurs, aux lobbys et groupes d'influences financiers qui continuent de gérer les économies africaines. Au final les économies qui ne vivent de la rente du pétrole, et de quelques reliquats fiscaux issus de la taxation de quelques entreprises, sont dans un coma végétatif que seul le peuple meurtri pourra endiguer si une fois la conscience patriotique reviendrait. Il est inadmissible qu'au jour d'aujourd'hui où les sciences et technique de l'information s'accélèrent que certains peuple en Afrique continuent de souffrir ne serait ce que pour avoir de l'eau potable et de la lumière.

La balance commerciale entre autre des états Africains demeure pitoyable dans la mesure où souvent ces pays vivent de l'importation même des denrées de première nécessite (huile, farine, médicament..) comment comprendre que ces pays regorgent suffisamment de ressources et qu'ils soient toute fois tournés vers l'occident pour leur survie? Est-ce un problème d'incompétence ou d'amateurisme à la gestion des affaires? Les quelques pays qui ont émergé à l'image du Rwanda aujourd'hui et la Tunisie nulle était la guerre sont ceux là qui ont compris à la limite les biens faits de centrer les efforts sur les priorités du peuple. En tenant compte donc des capacités dont ils possèdent ces deux pays que je cite ont mis toute les énergie sur ce que d'aucun appellerait la stratégie autocentrée et auto-dynamique de l'économie; ici je vois la Tunisie d'avant l'ère du printemps Arabe.

Encore que la Libye d'avant Khadafi avait résolu le problème de l'autosuffisance alimentaire, et celui des infrastructures de base pour doper l'ensemble de l'économie, mais malheureusement s'est vue arrêtée cette lancée à la prospérité économique par les lobbyistes du complot de l'enferment des Africains dans un système de dépendance perpétuel.

La Tunisie détruite, la Libye dans l’hécatombe, rien ne peut présager présentement un effet positif de ces économies en direction des pays au sud du Sahara. car l'élan du développement serait même venu de là bas au sens que les liaisons transnationales commerciale et économiques profiteraient à l'ensemble du continent. Aussi l'une des conséquence de ces accointances des pays nantis d'avec le reste des anciennes colonies est que d'un côté nombre de ces états continuent d'utiliser la monnaie éditée par l'ex colonie; le cas de la zone franc cfa.

C'est un grand handicap pour le développement d'un état puisque toujours sous contrôle des maîtres, l'important serait de développer au sein des groupes économiques Africains une monnaie en remplacement de celle venue d'ailleurs datant de l'ère coloniale. Malgré le fait que les problèmes de gestion de ces états par des non patriotes à la solde des faiseurs de rois. La situation des pays Africains sous le joug des puissances agro industrielles et grands groupes lobbyistes financiers reste entière et s'en défaire de cette état de néocolonialisme demande un sursaut et une maturité politique suscitant en chacun l'inscription en sa conscience d'un nouveau paradigme des rapports d'avec le monde actuel. Ces pays n'ont pas besoin des martyrs, mais simplement des personnes capables de rebattre les cartes pour penser Afrique de demain.

( J-R-L en ligne)