MICROCREDITS ECONOMIE SOLIDAIRE ET INSERTION DES JEUNES

Dans les articles précédents il a été question bien sûr de l'économie solidaire comme solution parmi tant d'autres pour résoudre l'épineux problème du chômage des jeunes et des filles mères. L'importance du processus de bancarisation a été relevé pour permettre aux économie informelles et aux associations et mutuelles de l'économie solidaire de bénéficier des apports en liquidité afin de s'intégrer dans le processus économique dynamique.

Microcrédits, économie solidaire et insertion des jeunes est un cheminement dynamique que devrait suivre toute unité utilisatrice de système de production à n'importe quelle échelle. Le développement de l'économie solidaire dont l'objectif reste le bien-être de ses membres, ne peut- avoir un engouement que dans la mesure où il bénéficie d'un financement des organismes détenteurs de la microcrédit. C'est une méthode simple et encourageante qui œuvre pour les structures de taille moyenne.

Ce qu'il y a démontrer ici est le fait que cette manière d'agir concède un impact dans la résorption du chômage des jeunes. Effectivement il a été démontré dans certains pays d'Afrique et même d'Asie que les structures dorénavant informelles, mais qui se sont bancarisées et mis ensemble des moyens de productions pour le bien solidaire ,ont évoluées au sens qu'elles intègrent facilement les jeunes dans des projets de développement; et partant règle aussi le problème du chômage de ceux qui s'y appliquent. La microcrédit est un souffle nouveau à ces structure car les permettant de faire face à des défis majeurs d'agrandissement de activités selon les secteurs.

Les structures de l'économie solidaire pour développer leurs activités même au niveau de l'international (le cas des associations de femmes sénégalaises qui exportent les légumes) ont besoin de la microcrédit seul moyen pour elles d'avoir du liquide que souvent les grandes banques n'octroient pas. Comme souvent ouverte à tous cette pratique du crédit permet ainsi aux utilisateurs d'organiser sereinement en vue des grands défis d'investissement sur d'autres secteurs économiques (créations de crèches, dispensaires....achat de cheptel...)

Au BURKINAFASSO par exemple la microcrédit est entrée dans les mœurs et depuis cette pratique aide beaucoup d'association et mutuelle de femmes commerçantes. La problématique de l'insertion des jeunes ne peut souffrir d'entorses car depuis les structures de l'économie solidaire et sociale s'évertuent pour leur insertion malgré que le taux reste élevé dans certains pays (environ 22% de jeunes au chômage).

Les responsables des politiques économiques et de la jeunesse devraient ouvrir les vannes de manière que puisse éclore cette pratique d'aide à la résolution du chômage. Aussi les jeunes filles mères dans ce processus ne sont pas à la marge car souvent évoluant dans les structures où les actions consistent à l'apprentissage des tâches ménagères et de la couture, de la restauration( cuisine). Ces crédits une fois réceptionnés permettent d'accroitre les marges de bénéfices. La politique de microcrédits sont liées à l'évolution des économies du solidaire et du sociale, cette option devrait être encourager pour accélérer l'insertion de couches dites fragiles dans l'optique d'un épanouissement financier de chaque membre de la solidarité. Les associations et les mutuelles devraient mais aussi autoentrepreneurs devaient en user pour s'élever et quitter l'informel dans leur mode de gestion et d'investissement.